Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les News de Seb Seb
14 juillet 2015

Quel avenir pour la Palestine

"Les violations des droits humains commises contre les enfants palestiniens ne sont pas des faits nouveaux pour nous, ils sont perpétrés de manière systématique. Néanmoins, au cours des dernières années, nous avons pu documenter plus d'informations", explique M. Xavier Abou-Eid, de Ramallah en Palestine. M. Abou-Eid, un politologue, est le porte-parole de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). "Israël bénéficie d'une culture de l'impunité sans précédent, et cela leur permet de commettre des violations des droits humains sans crainte de faire face à des sanctions de la part de la communauté internationale." Quelques semaines auparavant, l'ambassadeur palestinien auprès des Nations Unies, SEM Riyad Mansour a envoyé une lettre ouverte au Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant qu'Israël soit traduit en justice pour les violations et les abus commis contre les enfants palestiniens. Il a dénoncé l'arrestation et la détention d'un garçon de huit ans, prénommé Ahmad Zaatari, pour avoir prétendument " jeté des pierres" sur un autobus israélien. Les parents d'Ahmad n'ont pas été informés de sa détention, et ne l'ont appris qu'une fois qu'il a été libéré, avec son frère de 12 ans. Selon l'ambassadeur Mansour, cette affaire "a mis en évidence des mauvais traitements commis à plus grande échelle contre des enfants palestiniens par les forces de sécurité israéliennes". De même, Abou-Eid a déclaré que "(la détention d'Ahmad Zaatari) n'était pas un cas isolé: les violations commises contre les droits des enfants sont les violations les plus brutales et barbares des droits de l'homme et montrent combien le système d'apartheid imposé par Israël en Palestine est corrompu et raciste". Depuis 2008, Xavier Abou-Eid fait partie de l'équipe de négociation du processus de paix, actuellement au point mort. Il insiste dans un communiqué que: "reconnaître la Palestine ne signifie pas être contre Israël, mais s'opposer à l'occupation". Par "occupation", Abou-Eid fait référence à l'occupation israélienne entreprise depuis 1967, tout en insistant sur la nécessité pour la communauté internationale de reconnaître un "État palestinien souverain, indépendant, démocratique et contigu avec les frontières définies avant 1967". Le diplomate palestinien a souligné le soutien que son gouvernement reçoit de la part de nombreux Israéliens -en particulier les intellectuels et les artistes-, et a souligné la nécessité de continuer à recevoir le soutien d'autres parties prenantes. Abou-Eid, un politologue de l'Université Diego Portales de Santiago du Chili, et titulaire d'un Master en diplomatie de l'Université de Leicester, est probablement le latino-américain le plus proche du président palestinien Mahmoud Abbas. "Vous pouvez toujours chercher une excuse pour éviter d'aborder la situation en Palestine, mais en attendant, mon peuple continue de vivre sous occupation et en exil", se plaint Abou-Eid, choisissant soigneusement ses mots. "Un des plus grands défis à relever aujourd'hui est que le Hamas réponde au mouvement de Libération nationale de la Palestine et non aux Frères musulmans, et que les conditions nécessaires pour pouvoir voter dans les prochains mois soient mises en place... Bien que ce ne soit que l'un des importants objectifs que nous espérons atteindre cette année." Les objectifs que la Palestine vise à atteindre comptent, entre autres, l'obtention d'un plus grand soutien en faveur de la Palestine et la reconnaissance de l'État palestinien. La récente reconnaissance par le Saint-Siège le 13 mai 2015, a été importante et constitue une étape prometteuse vers la reconnaissance universelle de la Palestine. "La quasi-totalité de l'Amérique latine a pris une décision souveraine qui montre l'indépendance de sa politique étrangère, ainsi que le respect du droit à l'autodétermination du peuple palestinien", a poursuivi Abou-Eid. "Ceux qui ne reconnaissent pas la Palestine, comme la Colombie, affirmant qu'ils le feront après les négociations, offrent à Israël le droit de veto permettant de rejeter l'autodétermination du peuple palestinien, un fait qui n'a jamais fait l'objet de négociation."

Publicité
Publicité
Commentaires
Les News de Seb Seb
Publicité
Archives
Publicité